lundi 26 janvier 2009

L'UMP veut des sanctions pour les "abus de grève"

L'UMP veut sanctionner ce qu'elle considère comme "l'abus du droit de grève"

AFP



A trois jours de la journée d'action en France, l'UMP a estimé lundi qu'"il faut continuer de modifier la loi" contre les "abus du droit de grève", préconisant des "sanctions financières" ou "pouvant engager la responsabilité personnelle des syndicalistes". Lire la suite l'article
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Frederic Lefebvre, porte-parole de l'UMP, s'exprime lors d'une conférence de presse, le 5 …Plus Agrandir la photo

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"Ce qui fragilise aujourd'hui le droit de grève, c'est l'abus de droit de grève", a estimé le porte-parole Frédéric Lefebvre, lors du point-presse hebdomadaire de l'UMP.

Les sanctions contre "les abus", "comme par exemple mettre en toute impunité les usagers dans des situations inacceptables où ils sont bloqués dans des trains", "cela doit pouvoir aller jusqu'à la sanction le plus grave, c'est-à-dire l'interdiction de responsabilités syndicales", a-t-il déclaré à l'AFP, reprenant une idée déjà avancée la semaine dernière.

"On peut parfaitement imaginer des sanctions financières contre des syndicalistes qui génèreraient des dégâts pour la sécurité, ou ayant un coût économique pour la collectivité. Et on peut imaginer que soit engagée leur responsabilité personnelle", a-t-il ajouté.

"La meilleure protection du droit de grève, c'est la lutte contre les abus de ce droit sinon, c'est la population qui se révolte contre les abus", a poursuivi le député des Hauts-de-Seine. Selon lui, "si l'on veut protéger le droit de grève, il faut mettre en place un arsenal juridique qui lutte contre les abus".

Interrogé en marge du point presse sur la visibilité des grèves en France aujourd'hui, le porte-parole a répondu : "c'est justement pour que les gens ne s'en rendent pas compte qu'il faut que l'on continue de modifier (la loi) pour éviter qu'il y ait des abus".

"Faire grève, ça doit permettre de porter un message politique, mais on ne doit pas le subir, (...) on ne doit pas être pris en otage, on ne doit pas être empêché de travailler", a-t-il ajouté.

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