Dans le labyrinthe Miro...
Fisheye2
Site de la Fondation Maeght : http://www.fondation-maeght.com/
jeudi 30 avril 2009
mercredi 29 avril 2009
mardi 28 avril 2009
dimanche 19 avril 2009
A voir... en ce moment
http://www.legouter.fr/
Un blog sur le thème du goûter, une fois n'est pas coutume, découvert par hasard.
A parcourir, à déguster, à dévorer...bref, se plonger dans cet univers "Pour que le goûter retrouve ses lettres de noblesse en adultie !"
Un blog sur le thème du goûter, une fois n'est pas coutume, découvert par hasard.
A parcourir, à déguster, à dévorer...bref, se plonger dans cet univers "Pour que le goûter retrouve ses lettres de noblesse en adultie !"
Nouveau !! Les graves infos
Les graves infos de Dominique Farugia
Revue de Presse Infos Jeunes 2009 le Dimanche 19 Avril 2009
Alors que sur beaucoup de blogs on peut lire que le projet de loi HADOPI a été rejeté par l’Assemblée nationale aujourd’hui j’ai décidé de ne pas vous en parler et vous propose le dernier site qui risque de faire parler de lui : les graves infos, des JT vidéos qui traitent des informations complètement fausses cependant avec beaucoup d’humour.
C’est la toute dernière création de Dominique Farrugia donc si vous avez aimé les nuls vous adorerez les graves infos. Sur ces bonnes paroles je vous laisse avec un avant gout de ces JT pas comme les autres grâce au “numéro pilote”, en attendant le 27 avril pour le premier épisode :
Les graves infos from Florian KARMEN on Vimeo.
L’ex-membre des Nuls, Dominique Farrugia est à l’origine d’un nouveau portail de vidéos nommé Les graves infos qui ouvrira officiellement le 27 avril prochain. Il s’agit d’un site participatif où seront présentés de fausses news et de faux JT. 12 autres teasers sont déjà disponibles sur le site des graves infos et sont présentées par Camille Combal.
“Vous aimez l’actu ? La crise ça vous excite et vous aimez lui rire au nez ? C’est déjà pas mal. Est-ce que vous savez prendre un sujet et le tourner en dérision ? Là, ça nous intéresse ! Bien entendu il faut aussi savoir se servir d’une caméra, avoir du papier et au moins 6 stylos Reynolds de couleur différentes.
Sans compter le permis de conduire Californien, la nationalité Maltaise (ordre spécial de Mr Farrugia himself, ici on l’a tous dans l’équipe !), avoir son diplôme de secouriste, ne pas être allé voir Les chtis au cinéma, être doué en musique.
Et puis aussi pouvoir changer un pneu de grue de chantier seul et en pleine nuit et être capable de manger plus de 50 hotdogs en moins de 12 minutes et ce, sans vomir !
Si vous vous reconnaissez dans ce profil, c’est que vous êtes un grave reporter dans l’âme. Et Dieu sait qu’on ne doit pas être nombreux…
Maintenant, imaginez que vous êtes une petite graine que nous allons arroser pour la faire pousser et s’épanouir en une jolie plante. Vous pouvez être une marguerite ou bien même un rhododendron, pourquoi pas un arbre, mais pas un animal. Votre choix ne changera rien à l’attention que nous allons vous porter.”
mercredi 15 avril 2009
Elèves trop stressés : la faute aux parents ?
Y a-t-il trop de stress lié à la réussite scolaire ? Oui, mais les plus stressés ne sont pas ceux que l'on croit. Les enfants sont certes touchés, mais leurs parents le seraient plus encore. C'est ce qui ressort d'un sondage CSA pour l'Association des parents d'élèves de l'enseignement libre (APEL), rendu public jeudi 2 avril et réalisé en février auprès d'un échantillon de 655 parents représentatifs.
La suite...
La suite...
mardi 14 avril 2009
Voyage initiatique
Souvenirs, souvenirs
C'est assez impressionnant, de voir avec quelle energie, bébé parcours cette pièce. Entre exploration, découverte, éveil des sens, il me semble qu'il apprend beaucoup !
C'est assez impressionnant, de voir avec quelle energie, bébé parcours cette pièce. Entre exploration, découverte, éveil des sens, il me semble qu'il apprend beaucoup !
dimanche 12 avril 2009
Lettre ouverte
Lettre ouverte à Nicolas SARKOZY, par les parents de l’école Dondaines – Dupleix de Lille
Source : RASED en Lutte
Nicolas Sarkozy, président de la république
Xavier DARCOS, Ministre de l’Education Nationale
Mesdames et Messieurs les Rectrices et Recteurs d’Académie
Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Mesdames les Rectrices,
Messieurs les Recteurs,
Nous, parents d’élèves, voulons simplement vous dire MERCI !
MERCI de ne pas remplacer les enseignants absents de nos enfants. Vous avez raison de suivre cette politique qui permet aux élèves de toutes les écoles d’apprendre dans les meilleures conditions possibles. La répartition des élèves des enseignants absents dans les autres classes et ce, quel que soit leur niveau, n’amène qu’une légère surcharge des autres classes qui passent de 28 à en moyenne 36 élèves.
Ce premier MERCI induit un deuxième MERCI qui sera double. MERCI de permettre à nos enfants d’apprendre dans les meilleures conditions matérielles possibles : il est vrai que lorsque les remplacements des enseignants ne sont pas assurés, les classes n’étant logiquement pas équipées en mobilier pour recevoir en moyenne 8 élèves supplémentaires, nos enfants sont à peine entassés les uns sur les autres – une nouvelle mesure efficace pour faire des économies d’énergies, sûrement – MERCI de permettre aux enseignants qui prennent en charge des élèves supplémentaires de se faire prestidigitateurs au pied levé en sortant de leur cartable magique des cours pour tous les élèves présents dans leur classe.
MERCI d’annuler les stages de formation des enseignants. Ainsi vous faites d’une pierre deux coups : vous palliez un faible nombre de remplacements d’enseignants absents et surtout vous nous ouvrez les yeux : est-il vraiment utile d’être formé pour enseigner à nos enfants ? Etre un bon pédagogue semble tellement évident que vous avez raison de supprimer les I.U.F.M. !
MERCI de supprimer des postes d’enseignants R.A.S.E.D., enseignants que nous considérons, comme vous le savez, comme inutiles ! En effet avoir la qualification nécessaire à la prise en charge d’élèves en difficulté – élèves ayant besoin de plus de temps donc d’un rythme différent et ne pouvant se contenter des 2 heures de soutien hebdomadaires – est bien inutile pour ces élèves que nous voulons voir arriver à un certain socle de connaissances et qui y arriveront en surmontant seuls leurs difficultés scolaires, exploit qui les aidera toute leur vie.
MERCI de nous avoir laissé le choix de changer le rythme scolaire hebdomadaire à la rentrée dernière. Nous avons tous voulu un passage à la semaine de 4 jours pour ensuite nous rendre compte qu’en fait vous aviez raison : 4 jours et demi c’est tellement mieux ! Et aussi MERCI de ne pas nous faire passer pour des « imbéciles » en proposant de repasser à la semaine de 4 jours et demi tout en opérant une modification de taille : la demi-journée se fera le mercredi matin et non plus le samedi. Vous nous sauvez du ridicule!
MERCI pour la suppression de 13500 postes d’enseignants à la rentrée prochaine. Il est temps d’alléger la masse salariale bien inutile que représentent les fonctionnaires de l’Education Nationale et tant pis si le service d’éducation dû à nos enfants n’est plus correctement assuré.
MERCI d’avoir changé les programmes. Comme vous le dites si bien, Monsieur le Président de la République Française, le monde change et évolue, il était donc primordial d’imposer à tous les élèves français des programmes rétrogrades.
Non, Monsieur le Président de la République Française, Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, Mesdames et Messieurs les Rectrices et Recteurs d’Académie, ne rougissez pas !
Oh mais peut-être rougissez vous parce qu’en fait vos réformes ne sont que de la poudre de perlimpinpin : des réformes pour vous occuper, pour nous tromper, pour faire croire que la France avance à grand pas. Alors NON MERCI car des enfants incorrectement formés ne donneront comme seul résultat qu’une France à la traîne, incapable de devancer ou même tout simplement de suivre l’évolution du monde.
Lille, le 7 février 2009
Les représentants de parents de l’école Dondaines – Dupleix de Lille
http://lesparentsdesdondaines.blogspot.com/
Source : RASED en Lutte
Nicolas Sarkozy, président de la république
Xavier DARCOS, Ministre de l’Education Nationale
Mesdames et Messieurs les Rectrices et Recteurs d’Académie
Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Mesdames les Rectrices,
Messieurs les Recteurs,
Nous, parents d’élèves, voulons simplement vous dire MERCI !
MERCI de ne pas remplacer les enseignants absents de nos enfants. Vous avez raison de suivre cette politique qui permet aux élèves de toutes les écoles d’apprendre dans les meilleures conditions possibles. La répartition des élèves des enseignants absents dans les autres classes et ce, quel que soit leur niveau, n’amène qu’une légère surcharge des autres classes qui passent de 28 à en moyenne 36 élèves.
Ce premier MERCI induit un deuxième MERCI qui sera double. MERCI de permettre à nos enfants d’apprendre dans les meilleures conditions matérielles possibles : il est vrai que lorsque les remplacements des enseignants ne sont pas assurés, les classes n’étant logiquement pas équipées en mobilier pour recevoir en moyenne 8 élèves supplémentaires, nos enfants sont à peine entassés les uns sur les autres – une nouvelle mesure efficace pour faire des économies d’énergies, sûrement – MERCI de permettre aux enseignants qui prennent en charge des élèves supplémentaires de se faire prestidigitateurs au pied levé en sortant de leur cartable magique des cours pour tous les élèves présents dans leur classe.
MERCI d’annuler les stages de formation des enseignants. Ainsi vous faites d’une pierre deux coups : vous palliez un faible nombre de remplacements d’enseignants absents et surtout vous nous ouvrez les yeux : est-il vraiment utile d’être formé pour enseigner à nos enfants ? Etre un bon pédagogue semble tellement évident que vous avez raison de supprimer les I.U.F.M. !
MERCI de supprimer des postes d’enseignants R.A.S.E.D., enseignants que nous considérons, comme vous le savez, comme inutiles ! En effet avoir la qualification nécessaire à la prise en charge d’élèves en difficulté – élèves ayant besoin de plus de temps donc d’un rythme différent et ne pouvant se contenter des 2 heures de soutien hebdomadaires – est bien inutile pour ces élèves que nous voulons voir arriver à un certain socle de connaissances et qui y arriveront en surmontant seuls leurs difficultés scolaires, exploit qui les aidera toute leur vie.
MERCI de nous avoir laissé le choix de changer le rythme scolaire hebdomadaire à la rentrée dernière. Nous avons tous voulu un passage à la semaine de 4 jours pour ensuite nous rendre compte qu’en fait vous aviez raison : 4 jours et demi c’est tellement mieux ! Et aussi MERCI de ne pas nous faire passer pour des « imbéciles » en proposant de repasser à la semaine de 4 jours et demi tout en opérant une modification de taille : la demi-journée se fera le mercredi matin et non plus le samedi. Vous nous sauvez du ridicule!
MERCI pour la suppression de 13500 postes d’enseignants à la rentrée prochaine. Il est temps d’alléger la masse salariale bien inutile que représentent les fonctionnaires de l’Education Nationale et tant pis si le service d’éducation dû à nos enfants n’est plus correctement assuré.
MERCI d’avoir changé les programmes. Comme vous le dites si bien, Monsieur le Président de la République Française, le monde change et évolue, il était donc primordial d’imposer à tous les élèves français des programmes rétrogrades.
Non, Monsieur le Président de la République Française, Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, Mesdames et Messieurs les Rectrices et Recteurs d’Académie, ne rougissez pas !
Oh mais peut-être rougissez vous parce qu’en fait vos réformes ne sont que de la poudre de perlimpinpin : des réformes pour vous occuper, pour nous tromper, pour faire croire que la France avance à grand pas. Alors NON MERCI car des enfants incorrectement formés ne donneront comme seul résultat qu’une France à la traîne, incapable de devancer ou même tout simplement de suivre l’évolution du monde.
Lille, le 7 février 2009
Les représentants de parents de l’école Dondaines – Dupleix de Lille
http://lesparentsdesdondaines.blogspot.com/
A visualiser rapidement
Profitez, profitez, c'est encore du bon Guillon...
Je tiens à préciser que cette diffusion n'a rien, absolument rien de politique.
Je tiens à préciser que cette diffusion n'a rien, absolument rien de politique.
vendredi 10 avril 2009
Article des DNA sur la naissance du SEPT Strasbourg « Viens jouer au ministre de l'Education »
Source : Le blog du hussard noir (collectif SEPT 67)
Ce n'est pas un syndicat, mais un collectif de citoyens, parents, enseignants, inquiets pour l'avenir du système scolaire. Le tout nouveau collectif Sept, « Sauvons l'école pour tous », s'est taillé un petit succès hier après-midi en organisant une kermesse place Kléber.
Mathieu s'applique pour écrire « école » à la craie, sur les dalles de la place Kléber. Avec son frère Thomas, il a dessiné par terre le lieu où ils passent au moins 24 heures par semaine. La mère des deux garçons, l'un en CM1, l'autre en grande section de maternelle, s'est arrêtée à la kermesse revendicative installée pour l'après-midi sur la place.
Elle discute avec les organisateurs : un tout nouveau collectif intitulé Sept (Sauvons l'école pour tous). Des citoyens, parents, enseignants, amis des enfants, inquiets pour l'avenir de l'éducation (lire aussi l'encadré). « Je n'étais pas au courant, mais je trouve que c'est très bien... », approuve la maman d'élève.
« La politique actuelle veut transformer l'école en service marchand »
Un peu plus loin, Agathe, enseignante, offre du jus de fruits et des gâteaux avec Minna, maman d'élève, et Elsa, qui cumule les casquettes. « L'idée de notre collectif, c'est de sortir des catégories, de rassembler toutes les personnes qui sont autour de l'école », explique-t-elle.
La formule de la kermesse permet d'attirer la sympathie de nombreux passants. Un chamboule-tout propose notamment : « Viens jouer au ministre de l'Education ». Il s'agit de démolir une école en carton, composée de boîtes comme « gratuité », « Rased » (*), « égalité »...
Autant de piliers de l'école « publique, gratuite, laïque, égalitaire et émancipatrice » dont le collectif Sept estime, dans un manifeste, qu'ils sont menacés. « On a l'impression que toutes les mesures prises vont complètement à l'encontre de ces valeurs », estime Jean-Paul Walter, directeur d'école.
Pour lui et ses amis du collectif, « la politique actuelle veut transformer l'école en service marchand ». La liste des griefs est longue : suppressions massives de postes, suppressions des Rased, réductions brutales des moyens pour les associations complémentaires de l'école, renforcement d'une « culture de l'évaluation, qui stigmatise
les élèves les plus en difficulté ».
Ce n'est pas fini : les petite et moyenne section de maternelle sont menacées par les jardins d'éveils payants dont les premiers pourraient ouvrir dès la rentrée prochaine ; les nouveaux rythmes depuis la suppression du samedi matin incluent une pression continuelle sur les enfants ; la suppression de l'IUFM (**) remet en cause la formation des
professeurs des écoles.
Enfin, pour le collectif, la création des Epep (***), dont il voit des prémices à Strasbourg avec des regroupements d'écoles « fera disparaître définitivement la carte scolaire » et apportera progressivement « la mise en concurrence des écoles et leur privatisation ».
Autant de sujets dont les Strasbourgeois peuvent venir discuter mardi prochain lors dune réunion publique.
Charlotte Dorn
(*) Rased : Réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficulté. (**)
IUFM : Institut de formation des maîtres. (***) Epep : Établissements
publics d'enseignement primaire.Mardi 14 avril. A 20 h, à la maison des
associations, place des Orphelins à la Krutenau, réunion publique
organisée par le collectif Sept sur le thème « École en danger ».
Ce n'est pas un syndicat, mais un collectif de citoyens, parents, enseignants, inquiets pour l'avenir du système scolaire. Le tout nouveau collectif Sept, « Sauvons l'école pour tous », s'est taillé un petit succès hier après-midi en organisant une kermesse place Kléber.
Mathieu s'applique pour écrire « école » à la craie, sur les dalles de la place Kléber. Avec son frère Thomas, il a dessiné par terre le lieu où ils passent au moins 24 heures par semaine. La mère des deux garçons, l'un en CM1, l'autre en grande section de maternelle, s'est arrêtée à la kermesse revendicative installée pour l'après-midi sur la place.
Elle discute avec les organisateurs : un tout nouveau collectif intitulé Sept (Sauvons l'école pour tous). Des citoyens, parents, enseignants, amis des enfants, inquiets pour l'avenir de l'éducation (lire aussi l'encadré). « Je n'étais pas au courant, mais je trouve que c'est très bien... », approuve la maman d'élève.
« La politique actuelle veut transformer l'école en service marchand »
Un peu plus loin, Agathe, enseignante, offre du jus de fruits et des gâteaux avec Minna, maman d'élève, et Elsa, qui cumule les casquettes. « L'idée de notre collectif, c'est de sortir des catégories, de rassembler toutes les personnes qui sont autour de l'école », explique-t-elle.
La formule de la kermesse permet d'attirer la sympathie de nombreux passants. Un chamboule-tout propose notamment : « Viens jouer au ministre de l'Education ». Il s'agit de démolir une école en carton, composée de boîtes comme « gratuité », « Rased » (*), « égalité »...
Autant de piliers de l'école « publique, gratuite, laïque, égalitaire et émancipatrice » dont le collectif Sept estime, dans un manifeste, qu'ils sont menacés. « On a l'impression que toutes les mesures prises vont complètement à l'encontre de ces valeurs », estime Jean-Paul Walter, directeur d'école.
Pour lui et ses amis du collectif, « la politique actuelle veut transformer l'école en service marchand ». La liste des griefs est longue : suppressions massives de postes, suppressions des Rased, réductions brutales des moyens pour les associations complémentaires de l'école, renforcement d'une « culture de l'évaluation, qui stigmatise
les élèves les plus en difficulté ».
Ce n'est pas fini : les petite et moyenne section de maternelle sont menacées par les jardins d'éveils payants dont les premiers pourraient ouvrir dès la rentrée prochaine ; les nouveaux rythmes depuis la suppression du samedi matin incluent une pression continuelle sur les enfants ; la suppression de l'IUFM (**) remet en cause la formation des
professeurs des écoles.
Enfin, pour le collectif, la création des Epep (***), dont il voit des prémices à Strasbourg avec des regroupements d'écoles « fera disparaître définitivement la carte scolaire » et apportera progressivement « la mise en concurrence des écoles et leur privatisation ».
Autant de sujets dont les Strasbourgeois peuvent venir discuter mardi prochain lors dune réunion publique.
Charlotte Dorn
(*) Rased : Réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficulté. (**)
IUFM : Institut de formation des maîtres. (***) Epep : Établissements
publics d'enseignement primaire.Mardi 14 avril. A 20 h, à la maison des
associations, place des Orphelins à la Krutenau, réunion publique
organisée par le collectif Sept sur le thème « École en danger ».
Rallye Aicha des Gazelles Maroc
Le Rallye Aïcha des Gazelles est une aventure internationale et humaine unique en son genre.
C’est le seul Rallye Raid 100% féminin. Depuis 1990, il rassemble des femmes de 18 à 65 ans et de 33 nationalités différentes dans le désert Marocain.
Le Rallye Aïcha des Gazelles développe une autre vision de la compétition automobile : pas de vitesse et pas de GPS mais une navigation à l'ancienne, uniquement en hors piste.
Sans autre sélection que leur détermination, quels que soient leur âge ou leur milieu, leur nationalité ou leur expérience, les participantes de ce Rallye viennent vivre aux commandes d'un 4x4, d’un Crossover, d'un Quad, d'un camion, d'une moto, une compétition sans vitesse dans le respect des populations locales et de l'environnement.
Toutes les participantes du Rallye, que l'on appelle « des Gazelles », qu’elles soient amatrices ou professionnelles ressortent avec une marque inoubliable : celle du dépassement de soi et de la rencontre avec elle même, loin d’un quotidien féminin parfois difficile, mais aussi celle du partage et de l’entraide avec sa partenaire et avec les autres « Gazelles ».
Mais si ce Rallye Aïcha des Gazelles est un retour aux sources de l’aventure, il est, par son système de suivi par satellite des équipages, à la pointe de la technologie en matière de sécurité. Et c’est cette dualité qui fait aujourd’hui, la force de cette compétition hors normes.
Dans l'étonnante histoire du Rallye Aïcha des Gazelles, je suis restée fidèle, grâce à l'appui d'hommes et de femmes, à mes convictions profondes et aux valeurs que je souhaitais développer : engagement, audace, volonté, courage, générosité et solidarité.
Le Rallye Aïcha des Gazelles raisonne de milliers d'histoires, il rend les femmes plus belles et révèle leur potentiel. Le pari lancé il y a 19 ans est un succès.
Il reste encore beaucoup à faire et pour atteindre mes objectifs, il nous faudra renforcer nos exigences de qualité, améliorer sans cesse notre écoute de l'environnement extérieur, intensifier nos partenariats, renforcer l'exigence de nos fondamentaux indispensable pour conduire à l'excellence opérationnelle.
A évènement exceptionnel, traitement exceptionnel car il faut que chaque année, chaque participante, chaque acteur à chaque degré d'investissement soient fiers d'y avoir participé.
Le Rallye Aïcha des Gazelles a une formule magique. Comme pour un parfum rare les ingrédients sont secrets et inimitables.
Je suis fière de vous le présenter et de le représenter.
Bien à vous
Dominique Serra
Créatrice et directrice Générale de l'événement
C’est le seul Rallye Raid 100% féminin. Depuis 1990, il rassemble des femmes de 18 à 65 ans et de 33 nationalités différentes dans le désert Marocain.
Le Rallye Aïcha des Gazelles développe une autre vision de la compétition automobile : pas de vitesse et pas de GPS mais une navigation à l'ancienne, uniquement en hors piste.
Sans autre sélection que leur détermination, quels que soient leur âge ou leur milieu, leur nationalité ou leur expérience, les participantes de ce Rallye viennent vivre aux commandes d'un 4x4, d’un Crossover, d'un Quad, d'un camion, d'une moto, une compétition sans vitesse dans le respect des populations locales et de l'environnement.
Toutes les participantes du Rallye, que l'on appelle « des Gazelles », qu’elles soient amatrices ou professionnelles ressortent avec une marque inoubliable : celle du dépassement de soi et de la rencontre avec elle même, loin d’un quotidien féminin parfois difficile, mais aussi celle du partage et de l’entraide avec sa partenaire et avec les autres « Gazelles ».
Mais si ce Rallye Aïcha des Gazelles est un retour aux sources de l’aventure, il est, par son système de suivi par satellite des équipages, à la pointe de la technologie en matière de sécurité. Et c’est cette dualité qui fait aujourd’hui, la force de cette compétition hors normes.
Dans l'étonnante histoire du Rallye Aïcha des Gazelles, je suis restée fidèle, grâce à l'appui d'hommes et de femmes, à mes convictions profondes et aux valeurs que je souhaitais développer : engagement, audace, volonté, courage, générosité et solidarité.
Le Rallye Aïcha des Gazelles raisonne de milliers d'histoires, il rend les femmes plus belles et révèle leur potentiel. Le pari lancé il y a 19 ans est un succès.
Il reste encore beaucoup à faire et pour atteindre mes objectifs, il nous faudra renforcer nos exigences de qualité, améliorer sans cesse notre écoute de l'environnement extérieur, intensifier nos partenariats, renforcer l'exigence de nos fondamentaux indispensable pour conduire à l'excellence opérationnelle.
A évènement exceptionnel, traitement exceptionnel car il faut que chaque année, chaque participante, chaque acteur à chaque degré d'investissement soient fiers d'y avoir participé.
Le Rallye Aïcha des Gazelles a une formule magique. Comme pour un parfum rare les ingrédients sont secrets et inimitables.
Je suis fière de vous le présenter et de le représenter.
Bien à vous
Dominique Serra
Créatrice et directrice Générale de l'événement
mardi 7 avril 2009
Le camion des mots dans votre ville
Une façon ludique de mettre en rapport les jeunes et la langue française
Le Camion des Mots s’adresse aux enfants scolarisés du CE2 à la troisième (8-15 ans) ; accompagnés de leur professeur, ils participent avec leur classe à une animation pédagogique de 30 minutes. Au cours de leur visite, ils jouent avec la langue française, ses pièges, ses règles et son histoire.
Une animation pédagogique de premier plan
Grâce aux vingt années d’expérience des Dicos d’or, le magazine Lire a développé une base de 4000 jeux éducatifs autour de la langue française et de ses bizarreries. Ces jeux, sous forme de questions, ont été conçus pour les sept niveaux scolaires auxquels s’adresse le Camion des Mots.
Une tournée nationale
Chaque année, le Camion des Mots sillonnera la France durant toute l’année scolaire. 130 villes étapes proposeront d’accueillir cet événement..
Lien : Le camion des mots
lundi 6 avril 2009
Jours d'école par Martin Vidberg
Retrouvez désormais dans un rendez-vous bimensuel les pages réalisées par Martin Vidberg, exclusivement pour les visiteurs du site ACCÈS éditions !
Martin Vidberg est instituteur-auteur-dessinateur. Il est notamment l'auteur du journal d'un remplaçant, paru chez Shampooing et de blogs très populaires comme everland ou l'actu en patates
Histoire n°1. Publiée le 27/03/2009
Martin Vidberg est instituteur-auteur-dessinateur. Il est notamment l'auteur du journal d'un remplaçant, paru chez Shampooing et de blogs très populaires comme everland ou l'actu en patates
Histoire n°1. Publiée le 27/03/2009
dimanche 5 avril 2009
"Faut-il avoir peur des jeux vidéos" avec Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste.
POUR ALLER PLUS LOIN
Pour éclairer les débats pédagogiques et les questions d'éducation...
Pour donner la parole à ceux et celles qui produisent des connaissances dans ce domaine...
Pour comprendre les itinéraires et les méthodes des chercheurs...
Pour alimenter la réflexion de toutes et de tous...
CAP CANAL vous propose des entretiens de 13 minutes avec des personnalités reconnues pour leur compétence en éducation.
Lien sur le site : http://www.capcanal.com/capcanal/
Lettre ouverte aux élus de la République
Lettre ouverte aux élus de la République
Mesdames et messieurs les maires
Mesdames et messieurs les députés
Mesdames et messieurs les sénateurs,
La réforme de l'école publique primaire avance à marche forcée.
Après les suppressions de postes (-25000 en deux ans) répondant au dogme du non renouvellement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite, le gouvernement va entamer la réforme du statut même de nos écoles.
Mais revenons un instant sur la liste des changements déjà engagés.
Des programmes fortement teintés d'idéologie passéiste, rejetés majoritairement par la profession et les plus éminents pédagogues
Des évaluations nationales cachant mal une volonté de mise en concurrence des écoles
Des Réseaux d'Aides Spécialisées aux Enfants en Difficulté (RASED), démantelés
La suppression de 2 heures de classe par semaine pour l'ensemble des élèves
La surcharge des journées de classe pour les élèves repérés en difficulté, par la mise en place d'un temps d'enseignement hors temps scolaire
Des associations complémentaires de l'éducation nationale mises en grave difficulté financière
Le renforcement du financement public des écoles privées : « l'article 89 » même amendé, contraindra dans la majorité des cas, les communes à financer des écoles privées en dehors de leur territoire …
Intéressons-nous, maintenant, à 2 réformes en préparation, celles qui vont relever directement de la gestion des communes (Jardins d'éveil et EPEP)
Les jardins d'éveil et les Établissements Publics d' Enseignement Primaire (EPEP) sont deux réformes majeures qui vont profondément modifier la forme,le rôle, la répartition et le financement de l'école publique.
Dans ces 2 réformes, l'implication des communes en terme de responsabilité et de financement sera déterminante.
Les jardins d'éveil :
Michèle Tabarot, chargée de la préparation d'un rapport sur le sujet :
« Je propose donc de confier aux communes et intercommunalités une compétence facultative en matière de développement de l'offre de garde et la responsabilité de l'accueil de la petite enfance »…
Ce mode d'accueil inclurait une participation financière des familles. …
Le coût unitaire par enfant a été estimé à 6 200 € …
L'accès au jardin d'éveil dès deux ans pourrait devenir, à terme, possible pour la quasi-totalité des enfants âgés de 2 ans, y compris les enfants handicapés. Ce mode de garde innovant est une alternative de qualité à l'école maternelle, qui devrait constituer une première étape de la mise en œuvre du droit de garde.
Le rapport « Thélot » est très éclairant à ce sujet :
« Le Rapport Thélot souhaitait introduire la scolarité obligatoire à partir de 5 ans et que ces enfants soient rattachés au cycle II.
Par ailleurs, M Théot a affirmé en février 2004 que, dans un avenir proche, les postes d'enseignants seraient payés par les communautés de communes. Si les communes doivent un jour payer les enseignants, l'école maternelle n'existera plus que dans les communes riches et/ou dans celles qui y croient vraiment. »
Non seulement la création des jardins d'éveil aura inévitablement des conséquences sur le budget des communes, mais à terme, c'est le maintien des classes maternelles qui sera remis en question.
Les EPEP :
Préconisé dans le rapport Thélot, repris dans les rapports Camdessus et Attali, le projet de regroupement des écoles primaires dans des structures plus vastes, devrait être discuté au printemps à l'Assemblée et au Sénat.
Selon la proposition de loi qui sera présentée, des Epep constitués de minimum 15 classes seront et pourront être créés. Ils seront administrés par un Conseil d'administration se substituant aux conseils d'écoles actuels, et dirigés par un directeur nommé par l'inspecteur d'académie.
Ce qui n'est pas dit dans la proposition de loi c'est l'impact des Epep sur le nombre et la répartition des écoles primaires sur notre territoire.
Le nombre de classes conservées après la première année de fonctionnement dépendra du seuil de fermeture. Bien entendu, les classes isolées ou les écoles à 2 classes seront les premières touchées par ces fermetures.
Est-ce souhaitable en terme d'offre de service public et d'aménagement du territoire ?
Est-il raisonnable de concentrer les élèves dans des écoles plus grandes avec des classes plus chargées ?
Certains (des inspecteurs d'académie entre autres) n'hésiteront pas à vous affirmer que les petites écoles isolées, avec souvent des classes multi-niveaux sont moins « performantes » que les autres.
C'est oublier un peu vite que des études récentes prouvent le contraire :
( rapport de Mme Françoise Oeuvrard (Direction Evaluation et Prospective du Ministère de l'Education Nationale) et le rapport Ferrier (Inspection Générale de l'Education nationale), corroboré par le rapport Leroy-Audoin (Institut de Recherches sur l'Economie de l'Education)) :
Nous savons que, comme nous, vous sous souciez des élèves qui sont confiés à l'école de la République et notamment de ceux qui se trouvent en difficulté dans les apprentissages ;
Nous pensons qu'à travers l'ensemble de ces réformes se profile une dérive certaine vers un désengagement de l'État de l'organisation du système scolaire public.
Nous pensons que le principe essentiel de l'égalité républicaine est gravement remis en question.
Nous pensons aussi qu'il est de votre droit et de votre devoir de vous saisir de ces réformes avant qu'elles ne vous soient imposées, quand d'autres comme la taxe professionnelle par exemple, se profilent en parallèle.
Nous souhaitons des réformes dont l'objet soit vraiment au service des enfants et non celles-ci qui sont principalement guidés par des arbitrages budgétaires.
Il nous parait fondamental aujourd'hui, que se rejoignent les élus, les parents d'élèves et les enseignants dans des actions communes d'opposition à cette destruction programmée de notre système éducatif. D'ailleurs une majorité des enseignants et des parents, lorsqu'ils sont informés, n'approuvent pas ces différentes réformes et tentent de les combattre. Dans ce même esprit, certains enseignants ont choisi en conscience la désobéissance pédagogique, s'exposant ainsi à des sanctions, dans le souci de conserver une école Républicaine.
Enfin, c'est parce que demain le PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946 « La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'État » ne sera plus respecté ; et parce que nous savons que vous allez être confrontés à des décisions touchant à la réorganisation du système éducatif primaire, que nous vous adressons cette lettre ouverte.
Mouvement des enseignants en résistance pédagogique
samedi 4 avril 2009
Colmar : des enseignants occupent l’inspection académique puis se font déloger
Pour se faire entendre, le collectif « Sauvons l’école pour tous » a décidé de passer la nuit dans « sa maison ». Il en a été délogé peu avant 22 h.
Au lieu d’une veillée d’information dans les écoles, comme il y en a eu un peu partout vendredi soir, le collectif Sept (Sauvons l’école pour tous) avait choisi plus spectaculaire : l’occupation nocturne de l’inspection académique du Haut-Rhin. Parmi la bonne quarantaine d’enseignants venus de tout le département, certains avaient hésité à rejoindre cette action qui pour être « légitime », n’en était pas moins illégale.
De fait, ils avaient des airs de comploteurs lorsqu’au signal convenu -le sifflet d’un collègue- ils se sont engouffrés dans le bâtiment, avec vivres et sacs de couchage, avant la fermeture des portes pour le week-end. « Acculés, nous n’avons que cette possibilité de nous faire entendre. Si nous ne sommes pas plus nombreux, c’est aussi que certains craignent des sanctions », ont soupiré deux enseignantes.
Manifeste et pétitions Dans l’espoir d’une entrevue avec l’inspectrice d’académie, Maryse Savouret, l’enseignant « désobéisseur » Roland Braun avait apporté le manifeste détaillant les raisons pour lesquelles « l’école est en danger », assorti d’une pétition de 1322 signatures. « Nous sommes soumis à une masse de réformes prises sans concertation et dans l’urgence, a-t-il détaillé, face à une caméra de Canal +. Que l’inspectrice soit un relais ministériel ne doit pas l’empêcher d’écouter la base ». « Quand le ministre Darcos sous-entend que les 350 000 enseignants qui ne désobéissent pas sont d’accord avec lui, il y a du mépris », a enchaîné Alain Moritz, directeur colmarien.
Pour d’autres, il s’agissait d’« irrespect », d’une « volonté idéologique » d’empêcher la formation de « citoyens critiques ». Et tous d’insister sur l’importance « d’informer les parents d’élèves ». « Très concernés par l’avenir des enfants », une poignée d’entre eux étaient aussi présents hier, y compris deux représentantes de la FCPE.
Prévenue alors qu’elle se trouvait à Nancy, Maryse Savouret avait annoncé sa venue. L’attente s’est calmement organisée dans le hall et les jardins du bâtiment. Le portail, recouvert de banderoles, avait été laissé ouvert. Tout avait été prévu en sorte d’éviter les dérapages. Une heure plus tard, nouvelle annonce : l’inspectrice ne verra finalement le collectif que lorsqu’il demandera à être reçu. « Elle refuse le dialogue. Raison de plus pour rester comme prévu. » Mais il en est allé autrement.
Manu militari Vers 21 h 30, des policiers et gendarmes, en nombre deux fois plus important que les occupants, ont encerclé le bâtiment éclairé par des lumignons, avant de les en déloger manu militari. « C’est honteux », a protesté un enseignant, tandis qu’une collègue nuançait : « Nous avons quand même réussi notre coup d’éclat, et sans violence, comme prévu ». Un autre objectif a été atteint : celui de se faire entendre… des médias.
Source : l'Alsace.fr
Au lieu d’une veillée d’information dans les écoles, comme il y en a eu un peu partout vendredi soir, le collectif Sept (Sauvons l’école pour tous) avait choisi plus spectaculaire : l’occupation nocturne de l’inspection académique du Haut-Rhin. Parmi la bonne quarantaine d’enseignants venus de tout le département, certains avaient hésité à rejoindre cette action qui pour être « légitime », n’en était pas moins illégale.
De fait, ils avaient des airs de comploteurs lorsqu’au signal convenu -le sifflet d’un collègue- ils se sont engouffrés dans le bâtiment, avec vivres et sacs de couchage, avant la fermeture des portes pour le week-end. « Acculés, nous n’avons que cette possibilité de nous faire entendre. Si nous ne sommes pas plus nombreux, c’est aussi que certains craignent des sanctions », ont soupiré deux enseignantes.
Manifeste et pétitions Dans l’espoir d’une entrevue avec l’inspectrice d’académie, Maryse Savouret, l’enseignant « désobéisseur » Roland Braun avait apporté le manifeste détaillant les raisons pour lesquelles « l’école est en danger », assorti d’une pétition de 1322 signatures. « Nous sommes soumis à une masse de réformes prises sans concertation et dans l’urgence, a-t-il détaillé, face à une caméra de Canal +. Que l’inspectrice soit un relais ministériel ne doit pas l’empêcher d’écouter la base ». « Quand le ministre Darcos sous-entend que les 350 000 enseignants qui ne désobéissent pas sont d’accord avec lui, il y a du mépris », a enchaîné Alain Moritz, directeur colmarien.
Pour d’autres, il s’agissait d’« irrespect », d’une « volonté idéologique » d’empêcher la formation de « citoyens critiques ». Et tous d’insister sur l’importance « d’informer les parents d’élèves ». « Très concernés par l’avenir des enfants », une poignée d’entre eux étaient aussi présents hier, y compris deux représentantes de la FCPE.
Prévenue alors qu’elle se trouvait à Nancy, Maryse Savouret avait annoncé sa venue. L’attente s’est calmement organisée dans le hall et les jardins du bâtiment. Le portail, recouvert de banderoles, avait été laissé ouvert. Tout avait été prévu en sorte d’éviter les dérapages. Une heure plus tard, nouvelle annonce : l’inspectrice ne verra finalement le collectif que lorsqu’il demandera à être reçu. « Elle refuse le dialogue. Raison de plus pour rester comme prévu. » Mais il en est allé autrement.
Manu militari Vers 21 h 30, des policiers et gendarmes, en nombre deux fois plus important que les occupants, ont encerclé le bâtiment éclairé par des lumignons, avant de les en déloger manu militari. « C’est honteux », a protesté un enseignant, tandis qu’une collègue nuançait : « Nous avons quand même réussi notre coup d’éclat, et sans violence, comme prévu ». Un autre objectif a été atteint : celui de se faire entendre… des médias.
Source : l'Alsace.fr
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