mercredi 28 octobre 2009

Barouf d'honneur

Jean Sarkozy à la fac ? Le secret le mieux gardé de France
Source : RUE89


Photo : Jean Sarkozy à l'université d'été de l'UMP à Royan en septembre 2008 (Audrey Cerdan/Rue89).

Une indication qui vient s'ajouter à celles, nombreuses, fournies par étudiants et professeurs de la même faculté, qui témoignent qu'on ne le voit plus depuis au moins un an. Ainsi que par quelques portraits de l'intéressé parus dans la presse. Autant d'éléments qui permettent de retracer une ébauche de parcours :

* Juin 2004 : bac L au lycée Pasteur de Neuilly (obtenu).
* Septembre 2004 : hypokhâgne au lycée Henri-IV à Paris (abandon).
* Septembre 2005 : prépa ENS Cachan au lycée Turgot à Paris (échec).
* Septembre 2006 : première année de droit à Nanterre puis à Paris I (obtenue).
* Septembre 2007 : première deuxième année de droit (rate les exams).
* Septembre 2008 : deuxième deuxième année de droit (ne passe pas les exams).
* Septembre 2009 : troisième deuxième année de droit (en cours).

samedi 3 octobre 2009

Manif à Colmar : anti nucléaire


Plusieurs milliers d'opposants au nucléaire - 10000 selon les organisateurs, 3000 selon la police - se sont rassemblés samedi après-midi à Colmar sur la place de la gare, verrouillée par un impressionnant dispositif de sécurité. Le cortège s'est finalement dispersé dans le calme vers 18 heures au terme d'un défilé bon enfant.

Les manifestants, venus aussi d'Allemagne, de Suisse, d'Italie et d'Espagne réclament la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la doyenne des centrales françaises qui est entrée en service en 1977.

Des dizaines de véhicules de CRS et de la gendarmerie mobile avaient pris position dans les rues adjacentes de la gare, derrière des barrières anti-émeutes en acier hautes de près de 3 mètres et des véhicules-bélier et lance à eau, tandis qu'un hélicoptère de la gendarmerie tourne au-dessus du lieu de la manifestation. Des policiers allemands font également partie du dispositif de surveillance.

Le réseau «Sortir du nucléaire» s'indigne

Le réseau «Sortir du nucléaire» (SDN), co-organisateur de la manifestation, s'était indigné des importantes mesures de sécurité prises par la préfecture à Colmar. Selon une source à la mairie de Colmar, près de «3000 hommes» étaient mobilisés pour maintenir l'ordre.

Sur place, Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), a déclaré à des journalistes: «on a un gouvernement qui se repeint en vert sur le Grenelle de l'environnement et qui, à Colmar, empêche de fait une manifestation de se dérouler sur la question du nucléaire».

Une délégation de huit personnes a été reçue par le préfet Pierre-André Peyvel auquel a été remis une motion exigeant une fermeture «immédiate» de la centrale alsacienne.

La délégation a parallèlement dénoncé des «manoeuvres injustifiées et inadmissibles» de la police aux frontières allemande et suisse où, selon elle, des cars de militants auraient été «bloqués».


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Manifestation à Colmar


Manifestation à Colmar pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim
AP | 03.10.2009 | 17:23

Sous l'étroite surveillance des forces de l'ordre, mobilisées en grand nombre, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi après-midi près de la gare de Colmar (Haut-Rhin) pour réclamer la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la première à avoir été construite en France, en 1977.

Le centre-ville de Colmar, transformé en camp retranché, avait été interdit à la circulation, plusieurs centaines de policiers et de gendarmes bloquant certaines rues à l'aide de grillages, alors qu'un hélicoptère survolait la ville.

Sur le site du rassemblement, qui a commencé vers 14h et devait s'achever vers 18h, une scène avait été installée sur laquelle des groupes de musique se sont succédé. Selon le réseau associatif "Sortir du nucléaire", qui organisait cette manifestation antinucléaire européenne, plus de 10.000 personnes y ont participé, sans qu'aucun incident ne soit signalé.

Dans un communiqué, le mouvement antinucléaire a toutefois dénoncé "les manoeuvres injustifiables des autorités", affirmant que "de très nombreux manifestants" avaient été "bloqués à l'extérieur de la ville et en particulier aux frontières, pour les manifestants allemands et suisses".

Certains protestataires brandissaient des banderoles antinucléaires et favorables à la fermeture de la plus vieille centrale du parc français. "Fermons Fessenheim", pouvait-on lire sur l'une d'elle. D'autres agitaient des drapeaux de "Sortir du nucléaire" ou du NPA, le Nouveau parti anticapitaliste. Des Allemands, qui avaient traversé le Rhin pour venir, se trouvaient aussi parmi la foule.

Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, lui aussi au nombre des manifestants, a déclaré qu'il était "important d'être présent pour réclamer la fermeture de la centrale", tout en jugeant que ce n'était pas aux salariés d'en payer le prix. "On est pour transformer la centrale de Fessenheim en centre de recherche appliqué, où les salariés pourraient travailler dans un premier temps au démantèlement de la centrale, et ensuite en faire un laboratoire géant pour les énergies renouvelables et pour les questions relatives à la sortie du nucléaire", a-t-il proposé.

Il a également observé que le nucléaire restait "polluant" et "dangereux", et que c'était "surtout une sorte de business".

Jacques Muller, sénateur-maire Vert de Wattwiller, ville située à 40 kilomètres au sud de Fessenheim, a pour sa part relevé que cette centrale, située sur une zone sismique, était "en bout de course". "On y pratique un acharnement thérapeutique, vu la multiplicité des incidents. La fermeture de Fessenheim doit être un premier pas de sortie programmé du nucléaire sur une vingtaine d'années", a-t-il lancé.

Le secrétaire d'Etat à la Justice Jean-Marie Bockel devait se rendre au tribunal de grande instance de Colmar en fin d'après-midi pour rencontrer les magistrats et les fonctionnaires de permanence mobilisés à l'occasion de la manifestation, puis à la préfecture, ont annoncé ses services dans un communiqué. AP